Le 28 janvier 2018, alors que Paris bruissait au rythme des occupations habituelles de fin de journée, un évènement unique se préparait, dans le cadre du Diamond Jubilee de notre Bien aimé Mowlana Hazar Iman. En effet, ce soir-là, Economic Planning Board invitait des membres de notre Jamat à investir le siège parisien d’un des géants planétaires du numérique : Google !

Une vingtaine d’Ismailis ont pu ainsi découvrir ce site, niché au cœur d’un hôtel particulier de la ville lumière. Après avoir franchi les hautes portes en bois massif qui dérobent l’hôtel haussmannien et sa cour pavée aux regards extérieurs, ils ont pu pénétrer dans un univers High-tech réservé aux privilégiés du digital.

Certains participants étaient venus spécialement pour l’événement, depuis le sud de la France, pour certains, alors que d’autres avaient réservé de longue date une journée de congé. Ils ont partagé ensemble cette soirée avec un fort sentiment d’appartenance à notre communauté.

Ce fut un privilège de pouvoir visiter le célèbre « Cultural Institute » qui recèle et rend accessible à chacun d’entre nous 6 millions d’œuvres d’arts numérisées à travers le monde. Émerveillés, nous avons pu parcourir les locaux et l’environnement de travail mythiques de Google.

Nous sommes demeurés sans voix en découvrant des œuvres sous des angles et des détails inédits, grâce à une résolution de 10 milliards de pixels, soit environ 100 fois plus élevée que celle des appareils photos classiques. Nous avons pu admirer de près le plafond de l’Opéra de Paris et sa fresque monumentale signée Marc Chagall, sise à 18 mètres de hauteur. La digitalisation de ce trésor dévoile au regard l’œuvre dans sa globalité, et en révèle notamment la partie masquée par le lustre. Nous nous sommes extasiés sur des détails passionnants de cette farandole dédiée à la musique.

Sans nous laisser de répit, après cet émouvant voyage artistique, Christèle Genty, la « sales manager » qui nous accueille, nous entraine dans un univers iconoclaste au travail pour la plupart d’entre nous : ambiance détendue, décor zen, atmosphère silencieuse, on murmure, on joue au Rubik’s cube.  Plus loin, nous pénétrons dans des espaces collaboratifs et de jeux favorisant la créativité : salle de bal, salle de musique, de méditation, cuisine, salon, jeux vidéo derniers cris. Tout est mis en œuvre afin de rendre l’espace chaleureux pour les salariés.

Ces visites du site achevées, Christèle Genty nous présente Alphabet, la holding du groupe auquel appartient Google, structurée pour faire face aux défis du futur. Ainsi, Calico une start-up biotech du groupe, vise, conformément à la voie indiquée dans l’ouvrage «Homo Deus», à satisfaire la quête humaine actuelle de l’immortalité et du bonheur.  L’Intelligence Artificielle joue un rôle prépondérant dans tous les aspects des filiales, des sciences de la vie (Verily) à la domotique (Nest labs), en passant par la Google car (X).  La capacité d’innovation de Google, orientée sans relâche vers les besoins des utilisateurs, contribue à son succès, et lui a permis de détrôner Nokia ou encore BlackBerry.

Christèle résume donc la culture de l’entreprise : se concentrer sur l’utilisateur, promouvoir dix fois plus d’idées et stimuler la liberté d’innover. Ainsi, chaque salarié peut consacrer 20% de son temps à une activité sans lien avec ses tâches dites « professionnelles ». 

Pour clore la journée, Christèle nous informe du processus de recrutement, et elle donne envie à nombre d’entre nous de rejoindre un jour cet univers technologique innovant et évolutif.

Après la visite en novembre dernier de Microsoft, nous avons eu la chance exceptionnelle de pénétrer une nouvelle fois dans l’univers d’un géant du numérique.  L’approche de Google dans notre monde en mutation est une source d’apprentissage pour nous. EPB, en nous accompagnant dans notre employabilité, se conforme ainsi aux souhaits de Mawlana Hazar Imam de nous préparer aux métiers du futur : « À l’heure où les évolutions s’accélèrent et où les compétences même les plus sophistiquées sont rapidement dépassées, nombreux sont ceux, dans le monde en développement, qui commencent à comprendre que la capacité la plus précieuse à acquérir est celle de pouvoir continuer à apprendre. »